Adopter le fils majeur de mon épouse

[alexis92200]

Bonjour ! Je voudrais vous reparler de mon projet, que j'avais déjà évoqué ici. Projet qui n'a pas encore été mis en place, les retours des quelques avocats à qui j'en ai parlé sont contradictoires. L'un me dit que c'est possible, l'autre que possible mais que le père biologique doit en être informé, l'autre que possible mais uniquement si le père biologique a été déchu de ses droits (ce qui n'est pas le cas).

Je suis marié depuis fin 2004, mon épouse est roumaine (désormais française), j'ai élevé son enfant avec elle depuis qu'il a 10 ans (donc, à la base roumain, et aujourd'hui français).
Il a aujourd'hui 26 ans et je voudrais l'adopter (j'en ai 42). Il s'agirait d'une adoption simple. Bien entendu, je lui en ai parlé et il est d'accord, sa mère également. Je suis séparé de mon épouse, nous ne sommes pas encore divorcés, justement dans l'espoir de mettre en place cette adoption. Le père biologique est en Roumanie, nous ne sommes pas du tout certains qu'il acceptera la situation. Est-il éventuellement possible de faire l'adoption sans l'accord du géniteur, ou bien cet accord de sa part est-il indispensable ?

Avez-vous des infos, mais surtout des témoignages ?
(Inutile de m'indiquer ce qu'il y a marqué sur le site du gouvernement, je cherche surtout à connaître la différence entre théorie et pratique)

merci et bonne journée

[chrischris]

Bonjour,

Logiquement à partir du moment où ce jeune est majeur, le père biologique n'a pas à donner son accord.

Bon courage

[Patricia01]

Je confirme : il est majeur, donc l'adoption simple est possible, c'est lui qui donne son accord, pas son géniteur.
L'adoption simple a été créée initialement pour permettre la transmission d'un héritage par un adulte à un autre (généralement faute de descendants).
L'adoption simple ne rompt pas totalement les liens (notamment successoraux) avec le parent d'origine.
Malheureusement je n'ai pas de témoignage, mais les textes de loi sont clairs.
D'ailleurs, ce sont ces textes qui ont été évoqués, dans mon département, pour une pratique concernant des enfants non adoptables officiellement mais dont l'ASE était certain qu'ils le deviendraient assez rapidement et avait un jugement attestant d'un placement jusqu'à la majorité : on les plaçait dans une famille ayant un agrément adoption en leur disant que dans le pire des cas, s'ils ne devenaient pas officiellement adoptables, ils pourraient être adoptés à leur majorité (en pratique, je crois que tous sont devenus adoptables et qu'ils n'ont pas recouru à ces textes).

[alexis92200]

Merci beaucoup pour ces premières réactions.

D'autres témoignages, directs ou indirects ?